Conseils pour voler avec un tout-petit

Après avoir reçu de nombreux bons conseils de votre part pour voler avec un enfant en bas âge, nous avons pensé vous faire un récapitulatif de ce qui a bien fonctionné (sucettes !) et de ce qui n'a pas fonctionné (deux mots : yeux rouges).

Nous avons passé beaucoup de temps dans les airs : six vols au total. Deux sur le chemin de Portland (escale à Chicago), un direct de Portland à Maui, puis trois sur le chemin du retour vers Richmond (avec escales à Seattle et Chicago). Les vols entre la côte ouest et Hawaï étaient les plus longs, avec six heures chacun, et comme Clara a encore moins de deux ans, nous ne lui avons pas acheté de siège (nous savions qu'elle serait de toute façon plus à l'aise sur nos genoux et qu'elle pourrait potentiellement faire un voyage). Scène bruyante jusqu'à ce que nous la laissions s'asseoir sur nos genoux même si nous le faisions). Nous savions donc qu’au début, nous aurions du pain sur la planche. Notre plan de match : garder Clara heureuse (et relativement calme) à tout prix, tout en favorisant le sommeil à chaque instant. Oh ouais, et essayons de profiter de la balade du mieux que nous pouvons.

Certains vols étaient sacrément bons (nous avions un siège vide à côté de nous sur le chemin de Maui !) tandis que d'autres frôlaient le cauchemar (cela signifie que vous avez les yeux rouges). L'un de nos bagages à main était son sac à dos de singe, qui était rempli d'articles pour la garder occupée. Voici ce que nous avons trouvé qui a bien fonctionné :

Crayons et livres à colorier.Entre colorier, identifier les couleurs ensemble et simplement tirer les crayons dans et hors des boîtes – ce sont probablement les plus grands succès.

Nourriture.Principalement des crackers Goldfish et des Teddy Grahams. Quelqu’un a fait valoir qu’en s’efforçant de garder les enfants actifs dans un avion, on peut oublier qu’ils peuvent simplement avoir faim. Nous étions donc bien approvisionnés en quelques collations (et une tasse d'eau). Elle aimait aussi beaucoup manger la glace pilée que les agents de bord servaient pendant le service des boissons et jouer avec les collations en les mettant dans différentes tasses comme un savant fou.

Sucettes.Quelqu'un les a suggérés comme moyen d'inciter les enfants à avaler pendant le décollage et l'atterrissage afin d'éviter qu'ils n'aient mal aux oreilles. Eh bien, Clara a fait une grosse brèche dans notre stock de dum-dums avant, pendant, et après les vols. Mais comme notre MO était de la garder heureuse et de ne pas déranger à tout prix les autres coureurs, nous étions heureux qu'ils aient si bien travaillé. Nous avons peut-être un accro aux sucettes entre nos mains maintenant, mais au moins ils ont fait l'affaire dans les airs : aucune plainte au décollage ou à l'atterrissage ! Pas même un tiraillement d’oreille ou un gémissement ! Nous avons également appris que le mouvement de succion la rendait également un peu somnolente.

En parlant de l'avion.En fait, Clara adorait simplement regarder autour de l'avion. Elle aimait se lever et dire Salut les gens ! ou Salut madame aux gens autour de nous. Nous avons plaisanté en disant qu'elle était la maire de l'avion au moment où nous sommes descendus, car elle avait bavardé avec tant de gens. Sur une jambe, elle était si à l'aise qu'elle a failli ramper sur les genoux de notre voisin de siège (Dieu merci, il était un bon sport). Oh, et bien sûr, regarder par la fenêtre a été un succès.

Tapis roulants dans les aéroports.En plus des vols eux-mêmes, nous avons eu quelques escales de trois heures – nous avons donc dû la garder occupée/heureuse pour celles-là aussi. Nous avons passé la plupart de nos promenades dans l’aéroport à essayer de la laisser se dégourdir les jambes et récupérer un peu d’énergie dans l’espoir qu’elle dorme (pas de dés de ce côté-là). Bien sûr, ce qui l’intéressait le plus, c’étaient les trottoirs roulants (elle les appelait des escaliers mécaniques). Les aéroports sont bien plus intéressants que dans mes souvenirs – O’Hare avait un gros squelette de dinosaure, Sea-Tac avait des sculptures sympas et PDX avait un magasin de jouets qui nous a occupés pendant un bon moment. Nous sommes reconnaissants.

S'engager à l'heure locale.Nous avons pris la décision de nous engager immédiatement sur l’heure locale où que nous soyons – et cela a très bien fonctionné pour nous. On pensait que Clara était déjà déstabilisée par les vols alors autant en profiter pour reprogrammer son horloge à chaque fois qu'on changeait de fuseau horaire. Quand nous sommes arrivés à Portland, c'était en fait l'heure de se coucher (heure de l'Est), et s'étant réveillée deux heures plus tôt ce jour-là et n'ayant pas fait de sieste du tout pendant les vols, elle était plus que fatiguée lorsque nous nous sommes enregistrés à notre hôtel. Nous l'avons donc mise au repos, mais seulement pour une sieste. Après une heure et demie, nous l'avons réveillée, sommes sorties dîner (et dessert !) puis l'avons déposée vers 20h30 PST pour la nuit. Heureusement, elle était parfaitement dans les délais les deux jours suivants (pas de réveil à 5h30 – ouais !). Nous avons fait la même chose à Hawaï – nous l'avons simplement gardée éveillée jusqu'à 20 heures HST le premier soir, puis nous l'avons couchée pour sa sieste habituelle de 13 heures à 13 heures tous les jours par la suite. Cela nous a vraiment aidé à nous réveiller et à faire une sieste normalement tous les jours.

Passons maintenant à ce qui n’a pas si bien fonctionné. Soupir…

Vidéos.Elle les adore à la maison, mais ne semble pas s’y intéresser dans l’avion. Ils l’ont un peu aidée, mais elle était surtout frustrée de ne pas pouvoir regarder ses vidéos KidsTV123 préférées sur YouTube pendant l’avion sans Wi-Fi. Dormir. Nos rêves de longs vols avec un bambin endormi recroquevillé sur nos genoux ont rapidement été anéantis. Clara a toujours bien dormi… dans son berceau… la nuit. Savoir qu’elle ne dort jamais beaucoup dans son siège auto ou sa poussette aurait dû être un indice, mais nous espérions toujours qu’elle finirait par s’écraser. Sur le chemin de Portland, elle s'est littéralement endormie pendant exactement trente secondes au moment où nos roues ont atterri à PDX. Oh l'ironie. Ce moment de sommeil était tout ce que nous avons eu pendant ces neuf heures de voyage là-bas (mais au moins, elle était une fille plutôt heureuse pendant tout ce temps). Le siège libre sur le chemin de Maui a été utile et nous avons fait une sieste d'environ une heure pendant ce vol de six heures. Pas grand-chose, mais à ce stade, nous étions satisfaits de tout.

Le vol des yeux rouges.Nous savions que réserver un vol de nuit était probablement une mauvaise décision, mais nous ne pouvions pas l'éviter sans passer la nuit quelque part sur la côte ouest sur le chemin du retour. Donc, sachant que Clara a toujours dormi très bien la nuit, nous avons pensé que nous avions une chance qu'elle soit assommée tout le temps (ce qui nous a permis de faire de même). Notre vol a quitté Kahului à 22 heures HST (3 heures du matin HNE, mais elle s'était adaptée assez facilement à l'heure de Maui, donc elle avait l'impression qu'il était 22 heures). Elle n’avait pas beaucoup fait de sieste ce jour-là et nous lui avons fait faire le tour de l’aéroport jusqu’à l’embarquement, moment auquel elle a commencé à avoir sommeil. Bien, non ? Non. Elle ne pouvait pas se sentir à l’aise dans l’avion. C'était un vol complet – hourra ! – (c’est du sarcasme) alors nous avons désespérément essayé de la mettre à l’aise dans nos bras mais cela n’arrivait tout simplement pas. Elle réussit à dormir environ quarante-cinq minutes avant de se réveiller dans une sorte de terreur nocturne hurlante. Alors oui, les gens nous aimaient. Dieu merci, les agents de bord étaient super cool (salut Rebekah ! tu nous as sauvé la vie !) et nous avons laissé passer du temps avec eux à l'arrière de l'avion où Clara grignotait, aimait se faire bercer et restait généralement calme pour que le reste de l'avion puisse dormir tout le vol… pendant que nous restions éveillés… toute… la nuit… toute la nuit. Dieu merci, elle nous a offert une sieste d'une heure sur le prochain vol entre Seattle et Chicago. Hé, nous prendrons ce que nous pouvons obtenir. C'est le visage de Sherry, je suis fatigué. À ce stade, nous étions vendredi matin et nous n’avions pas dormi depuis mercredi soir (puisque nous n’avions pas dormi avec les yeux rouges du jeudi soir).

Le désastre qu’était l’œil rouge a gâché le reste de la journée. Nous étions tous les trois fatigués et un peu grincheux. Tant de choses qui l’avaient occupée pendant les vols ne fonctionnaient tout simplement plus (aucune sucette ne pouvait retenir son intérêt plus de quelques secondes). Cela, combiné à un retard à l’entrée et à la sortie de Chicago, a fait de cette journée une journée dont nous étions tous prêts à en finir. Vous ne pouvez pas le savoir sur cette photo, mais il neige là-bas. Nous n’étions définitivement plus à Hawaï…

Nous avons finalement atterri à Richmond vers 21h30 HNE – environ 19 heures après notre départ d'Hawaï et deux heures plus tard que prévu. Nous pensons que Clara a dormi environ trois heures au total (sur tout le voyage de 19 heures, dont une grande partie pendant la nuit), donc Sherry et moi en avons probablement eu environ la moitié chacun lorsqu'il s'agissait d'attraper des zzz. Mais à ce moment-là, tout ce qui comptait, c'était que C'ÉTAIT FINI. Et, mieux encore, nous pourrions enfin nous coucher. Et c’est ce que nous avons fait. Après ne pas avoir dormi du tout jeudi soir (rappelez-vous, la dernière fois que nous avons tous dormi cette nuit, c'était mercredi soir), nous avons tous dormi jusqu'à 13 heures le samedi. Oui, cela fait quinze heures solides. Et oui, c'était génial. Bien sûr, nous avons ramené les siestes et le sommeil nocturne de Clara à ses heures normales et elle semble être de retour à l'heure, sauf pour dormir une heure ou deux de plus le matin (mais cela n'a aucun effet sur le moment où elle se couche ou à 13 heures). sieste, donc on est aux anges). Je suis sûr que ça reviendra à la normale avec le temps.

Je pense qu’il est prudent de dire que nous ne prendrons plus de vols yeux rouges avec un enfant en bas âge. Jamais. Mauvaise décision de notre part. En fait, nous avons entendu non pas un mais deux agents de bord dire que les enfants dormaient rarement dessus (même ceux qui dormaient bien la nuit), alors ils ont dit qu'ils ne prendraient jamais les yeux rouges avec leurs enfants. Bon à savoir! En espérant que cela aide quelqu'un ! Le stress de garder votre enfant tranquille pendant que les lumières sont éteintes et que tout le monde dort (tout en étant vous-même incroyablement fatigué) n'est tout simplement pas pour les âmes sensibles.

Quelqu'un d'autre a-t-il une histoire de voyage avec des enfants/bambins qu'il aimerait raconter ? Ou avez-vous des conseils supplémentaires que nous pourrions envisager lorsque Clara sera plus âgée et que nous serons assez stupides pour réessayer quelque chose comme ça ? :)